Compte-rendu (Mois de mars)

Tout d'abord je tiens, telle une ancienne candidate déchue à la présidentielle tentant de survivre médiatiquement à tout prix, à présenter des excuses au nom de quelqu'un d'autre. En effet l'attitude de Jem envers notre lectorat mérite de plates excuses. Bien sûr je ne comprends nullement l'intérêt que vous portez à ses articles mais force est de constater que vous êtes dans l'expectative. Elle se chargera ou non de faire amende honorable en cherchant à se justifier de ce retard lorsqu'elle se décidera à prendre la plume. Quoi qu'il en soit, n'adoptons pas les quolibets qui lui prêtent des activités illégales sur internet qui auraient entraîné une coupure d'internet et occupons-nous de ce qui nous préoccupe par la présente. Il est cependant étonnant que Jem ne se hâte pas de sortir son article puisque si l'on en croit Emil Sioran « Toute forme de hâte, même vers le bien, traduit quelque dérangement mental. »

Je vais donc vous parler de mes premiers entraînements, socle de l'édifice dont l'accomplissement sera l'achèvement de mon défi. Je savais d'entrée qu'il me fallait commencer doucement afin de ne pas me confronter trop rapidement aux limites de mon corps ; si je me retrouvais courbaturé et atteint de crampes à l'estomac dès les premiers jours il me serait difficile de surmonter cette première épreuve. Il me fallait donc commencer doucement même si « De tout ce qu'il est possible de concevoir dans le monde, et même en général hors du monde, il n’est rien qui puisse sans restriction être tenu pour bon, si ce n'est seulement une bonne volonté. » (Emmanuel Kant)
Sans contrainte, de prime abord, je me suis efforcé de mes premiers exercices à acclimater ma physiologie à l'ingestion de biscuits. Sans impératif coercitif de quantité ou de timing (comme nos amis anglo-saxons disent), je me contentais dans les premières semaines d'adopter une attitude et une discipline qui me prépareraient physiquement et mentalement à franchir les prochaines étapes de mon périple. « Il me paraît que tout acte porte en lui-même sa justification. » (André Breton)
Tout se passait bien, plusieurs biscuits par jour, des séquences qui me voyaient les enchaîner. Je me sentais en confiance dans mon corps et dans mon esprit. Mais comme le dit Maurice Dantec « Les certitudes sont les ennemies de la vérité. » et j'allais bientôt être confronté à ma première épreuve. Tout se passait pourtant bien, je maîtrisais mon effort, dosait la fréquence de mastication. Et pourtant j'ai dérapé. Je ne sais pas si je me suis laissé porter par mon entrain ou si je me suis simplement dissipé, perdant la concentration nécessaire à contrôler les vicissitudes ; quoi qu'il en soit voilà que ma mâchoire dévia légèrement de sa trajectoire pour venir heurter ma langue. Bien sûr la douleur immédiate n'était pas de nature à me faire renoncer, mais la plaie laissa très vite place à un aphte qui handicapa grandement mes performances, chaque bouchée devenant une torture.

Le graphique suivant montre l'évolution de mon entraînement (nombre de biscuit par jour et temps moyen d'ingestion par gâteau) sur le mois.
Bien sûr ce graphique illustre bien mon handicap en cours de mois, me pénalisant aussi bien sur la quantité que sur la qualité de mon entraînement.

Le bilan de ce mois, s'il ne fut pas des plus exceptionnels, reste que je sais maintenant où se situe mon niveau et quelle est la marge de progression qu'il me reste à parcourir.


« Nul n’a droit au superflu tant que chacun n’a pas le nécessaire. » (affiche de la Révolution de 1848)

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Vacances à L'Aquila

Le syndicat d'initiative des Abruzzes vous invite à passer vos vacances dans la joyeuse bourgade de L'Aquila. Situé à une centaine de kilomètres à l'est de Rome, l'Aquila vous propose une vue dégagée sur les montagnes et de nombreuses activités entre deux visites de ruines gallo-romaines ; comme le disent les jeunes du coin : « Ça bouge à L'Aquila ».

Noun l'ours

Toujours dans le but de ravir nos lectrices et de m'ouvrir à d'autres horizons, je vais aujourd'hui faire un article qui apportera un peu de douceur dans ce monde de brutes.

Introduction

Parfois appelé Yogi, Doudou, Baloo, Winnie ou Demis Roussos, l'ours est un mammifère carnivore à fourrure abondante, à queue courte, aux oreilles arrondies et à la marche plantigrade (c’est-à-dire qu'il sait se faire discret en marchand sur la plante des pattes... Ce qui est pratique quand il rentre bourré et tard le soir pendant que la maman ours, dormant sur le canapé, est alerte au moindre bruit). Cette bébête, qu'elle est mignonne, est malheureusement menacée par de méchants vilains septuagénaires armés de leurs aiguilles à tricoter...

Description générale

Les ours ont un corps massif et possèdent des pattes postérieures munies de cinq orteils ce qui leur permettent de se mettre sur deux pattes et de crâner pour montrer comment ils sont grands devant les femelles.
Ils ont aussi une dentition dépourvue de prémolaires « carnassières » tranchantes typiques des carnivores. Leurs molaires broyeuses témoignent d’une adaptation à la consommation de plantes. Car toute personne ayant vu Baloo danser comme un sauvage dans « Le livre de la jungle » ne peut encore douter qu'il ne mange pas que du poisson pendant ses repas...
Les ours bénéficient d’un odorat développé et sont ainsi capables de se diriger vers les chômières où la ménagère a récemment préparé une tarte.
Comme chacun le sait les ours noirs, beurs et jaunes hibernent pendant 3 à 5 mois (jusqu’à 7 mois au nord de l’Alaska) durant l'hiver. Ces balourds forniquent comme des lapins et l'hiver d'après ils cumulent chômage et allocation et ne font rien ou presque pour le mériter. Certains se réveillent tout de même pour acheter leurs packs de bière et le nouvel écran LCD Sony Bravia KDL44W5500 avec ce qu'ils perçoivent de l'état.

Alimentation et mode de vie

Le régime alimentaire des ours varie selon les espèces et les conditions de vie. Ainsi, l’ours du 16ème va se nourrir presque exclusivement de caviar et de champagne. Les ours jaunes eux se contentent de riz et de canard laqué. Quant aux ours beurs, c'est plus du couscous et des Kebab. Certains comme le petit ours à lunettes des Andes ont un régime omnivore à forte composante végétarienne.

La communication entre ours repose sur un système de signalisation efficace pour des animaux à la dispersion si importante. Les ours semblent se sentir et s’éviter à distance. Et si un de leurs congénaires viole le territoire d'un autre, ce dernier brandit un 20 minutes et pousse des grognements jusqu'à ce que l'intrus parte ailleurs. Il arrive cependant que les ours se battent, offrant alors aux spectateurs (phoques, ratons laveurs et rats d'égout) un show clownesque gratuit.


Les réducteurs d'ours

Depuis que les hommes ont investi le territoire des ours, ils les ont chassé. C'est alors que rentrent en scène les mamies en pré-retraite ou en retraite douées pour les tortures et le maniement des aiguilles à tricoter. L'ours capturé et maltraité va être éviscéré, écartelé, lessivé, rincé, essoré et séché pour ne rester plus qu'une petit partie de lui même. Ces trophées donnés aux enfants sont parfois ornés de tricots, chapeaux, chaussettes ou noeuds-noeuds qui enlèvent la somptuosité de ces animaux fiers. En plus d'être massacrés et humiliés, ils sont affublés de surnoms si peu flatteurs que même les bébés humains nés en 2008 peuvent se vanter de leurs prénoms. En pensant à ce spectacle insupportable, je vous laisse réfléchir sur ce site véritable vitrine de la barbarie humaine : Tueurs d'ours
Bob.

Soutien

Bien nombreux sont ceux qui restent circonspects face à la cause que je défends. Afin de leur prouver à quel point ils se fourvoient, j'ai décidé d'aller à l'encontre de ma modestie naturelle et de publier ces e-mails de soutien que j'ai reçu (Bien entendu j'ai anonymisé leurs noms afin de ne pas me vanter du soutien de personnes publiques et populaires).


Luc B. :
« Défendre une telle cause qui me tient également à cœur est très courageux. D'ailleurs un tel courage me donne envie d'écrire un scénario... Un héros valeureux qui veut sauver des petits lus kidnappés par des yamakazis. T'as le permis ? »




Éric B.

« Je ne peux que soutenir et encourager une telle entreprise. Je le disais encore hier en raccompagnant Amadou et Myriam à leur charter : il faut absolument soutenir les artistes comme le répétait encore Christine A. lors du dernier conseil des ministres. »

En plus de ces nombreux e-mails (ceux publiés ici n'étant que la partie visible de l'iceberg), j'ai également reçu le télégramme suivant :

Christine A.

« Soutient votre cause. STOP

Vous recommande de protéger votre blog avec Excel et son pare-feu pour éviter les attaques P2P des pirates. STOP »

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Votre enfant rentre dans l'âge bête. Il ne s'exprime plus que par onomatopées et vous balance des "T'es nul" à la fin de toutes ses phrases !

Les pôles R&D de Vaseline et d'Outreau Corporation, avec l'appui du Vatican, ont trouvé LA solution. : Catéchismeov ! 100% des testeurs sont convaincus des effets sur leurs enfants et renouvellent l'expérience avec leurs cadets.
Avec Catéchismeov, fini les ennuis et Super Nanny !

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Coloscopie paysanne

Alors qu'une certaine personne prône la médiatisation de ses humeurs sur cet espace public plutôt que d'agir réellement pour améliorer le climat général, d'autres affirment leurs engagements, leurs convictions. Je tiens à montrer tout mon respect pour ces individus qui courent, luttent et mangent pour améliorer le demain de demain.
Maintenant je précise que le fiel de certaines m'a ébranlé jusqu'à laisser un bleu indélébile et qui ne pourra être pansé par quelques excuses ou basses flatteries. Il est inconcevable que la plupart de nos lectrices pensent que mes préoccupations ne sont que métropolitaines et géométriquement concentrées au milieu de mon ventre.

Alors après une profonde remise en question, j'ai fait le choix de vous montrer un visage qui jusqu'à lors était resté terré à la sortie de 8m de tunnel intestinal. Car en plus de faire partie des pourfendeurs de vérités prêts à tout pour relever la lunette après utilisation, je suis aussi fier d'avoir été nourri par les joutes de Jean-Pierrre Coffe, les articles de fond de Jean-Pierre Pernault et les cassages d'OGM de José Bové. Ceci m'a permis d'être comme l'ami Raffarin plus proche de la France, plus proche de la France d'en bas...
C'est pourquoi, aujourd'hui, je vais vous parler d'une petite bourgade que je connais bien : Montcuq. Alors je conçois que la plupart ont en mémoire le reportage de Daniel Prevost mais depuis Montcuq a bien changé.



Montcuq est une commune française de 1 321 habitants située dans le département du Lot et la région Midi-Pyrénées. C'est un petit village, non pas rempli d'irréductibles gaulois mais de Montcuquois.
L'étymologie du nom est plus qu'incertaine. Mais que l'on se base sur le latin "mons cuc" ou sur la racine pré-celtique, où "cuq" signifierait "promontoire", on a cette idée de région basse où trône le village. Fidèle à ce nom, en plein milieu de la région Midi-Pyrénées, apparaît comme une petite crotte flottante au dessus de l'eau, Montcuq noble commune parmi les communes.

Outre sa position géographique tout à fait intéressante, la démographie de Montcuq n'en est pas moins dénuée d'intérêt et grouille de petites caractéristiques croustillantes.
La population est majoritairement constituées d'hommes, de femmes et de retraités.
Donc voici les derniers chiffres (Les chiens, fleurs et nains de jardins ne rentrent pas en compte lors du dernier recensement):

homme	femme	retraités	total
419	404	498	1321

La forte représentation des vieillards dans Montcuq indique qu'ici ils s'y sentent bien et s'accrochent (certainement près du poil) à l'agréable chaleur du cadre.
De plus, à l'abri de toutes les préoccupations citadines, ils peuvent vadrouiller en liberté, profiter des repas à la salle des fêtes et se tortiller, dandiner comme des vers aux bals. Ils y sont bien à Montcuq et c'est pour cela qu'en 2008 le village a reçu sa troisième canne par le comité des "villages vieillis".

Il y aurait encore beaucoup de chose à dire sur Montcuq et j'espère que cet article vous a mis le feu et convaincu d'y aller. Et pour les incrédules qui pensent que je ne suis jamais allé dans mon cul je ne leur dirai qu'une chose: "Vous savez où vous pouvez vous les mettre vos insinuations"

Au fait si vous n'avez rien à faire voici un bon plan:

Venez habillé en bleu et blanc! Soirée Alaska organisée par le comité des fêtes de Montcuq et animée par le disco mobile Les Rythmes de la Nuit, avec neige artificielle, show laser, fluo... dans une ambiance des années 70 à aujourd'hui.

Entrée: 5€

Note: c'est avec ce genre d'évènement que l'on se rend compte qu'il y a du beau monde qui passe dans Montcuq.


Bob.

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Manger pour un futur meilleur

Il n'est pas passé inaperçu à mes yeux que certaines personnes mettaient en doute mon engagement, soulignant la vacuité de la démarche et s'interrogeant sur son but profond. Cet article a donc pour but de vous prouver que, au delà du challenge et du dépassement de soi préalablement exposé et qui en soit est déjà digne d'intêret, ma quête s'inscrit également dans une démarche militante afin d'assurer un meilleur futur car comme le dit le proverbe amérindien « Nous ne léguons pas la terre à nos enfants, c'est eux qui nous la prêtent ».
Mais avant de commencer, je me dois de faire une digression à mon propos pour rebondir sur les déclarations pernicieusement sournoises de Jem. En effet, qu'elle mente éhontément sur la cure de désintoxication qui l'a tenu éloignée de ses obligations pour prétexter un voyage d'affaire – alors que personne n'est dupe puisque sa carrière musicale est au point mort depuis une vingtaine d'années – cela ne me regarde pas et je n'en ai cure (et pas de désintoxication celle-ci). Mais qu'elle se permette de déclarer de manière si démagogique que s'en est risible ceci : « indécent qu'il utilise de la nourriture pour sa simple gloire personnelle, alors qu'en période de crise des personnes en manquent ». Elle qui utilise la drogue à son usage personnel alors qu'en période de crise des junkies en manquent ! Oui, je sais combattre le feu par le feu n'est pas la manière la plus chevaleresque de procéder mais c'est probablement la plus simple. Je tiendrais cependant à rajouter à cela que si en effet ce loisir n'est pas donné à tout le monde – mais quel loisir ne l'est pas – il n'en reste pas moins plus abordable qu'une place de concert pour aller la voir (serait-ce là une raison de l'absence de public lors de ses shows dans les salles des fêtes de villages ruraux ?). Car en effet, si les compétitions se doivent d'être réalisées avec des authentiques petits beurres (qui sont fournis par la fédération lors de l'inscription à la-dite compétition), l'entraînement peut très bien être réalisé avec une marque de distributeur low-cost bien moins onéreuse pour les enfants de classe ouvrière.
Maintenant, sortons de ce faux-débat pour retourner dans le vif du sujet. De quoi est-il question ici ? Hé bien simplement de vous présenter une cause qui me tient à coeur, et lancer un appel aux armes. Bien sûr loin de moi l'idée de défendre la première cause humanitaire venue afin de donner des ailes à mon triomphe, comme tous ces « bobos » qui ne soutiennent une cause que pour se vanter lors de soirées mondaines « j'étais là, j'ai fait cela ». Je suis malade de tout ça ! Non ma cause n'est pas consensuelle et ne sauvera peut être pas la vie d'enfants d'Afrique mais elle n'en est pas pour autant illégitime. Cette grande cause s'appelle Hadopi.
Ça y est, j'entends sonner l'appel au sang. Mais je serais entendu, ce ne sont pas de jeunes pirates terroristes habillés comme des as de pique qui ébranleront mes convictions et je ne me laisserai pas mettre dans une impasse par des langues fourchues. Ils pensent que leurs jérémiades aura le même effet que les cris qui firent s'écrouler les murs de Jéricho mais ils vont bientôt découvrir qui dicte les règles. Par mon défi je m'engage donc à porter haut les couleurs d'Hadopi pour que le message passe aujourd'hui, demain, pour toujours.
Car il en va de la survie d'une industrie, d'un modèle économique qui marchait car rien n'est gratuit dans la vie. Car le risque du téléchargement est d'asphyxier les ayant-droits ; les pirates se rendent-ils compte qu'ils risquent de couper les vivres à des artistes comme Mozart, Kurt Cobain, Joe Strummer, Alain Bashung ou Mireille Mathieu ? Il faut sauver les « majors compagnies » et leurs rock stars. Car sans ces majors, Christophe Maé serait probablement éboueur à l'heure qu'il est ; Julien Doré n'aurait jamais pu rencontrer Louise Bourgoin (ce qui aurait eu un impact sur les ventes de magazines culturels comme Poublic) ; Grégoire serait probablement dans un trottoir à cuver du vin bon marché ; et que dire de Christophe Willem...
En ces temps de crise, les gens devraient plutôt profiter de leurs congés payés pour écouter un disque de comédie musicale acheté 20 euros plutôt que de le télécharger. Et quelle importance de se priver de viande pour la fin du mois quand on a la conscience légère de ne pas être un hors-la-loi.

Halte à la féminophobie!

Bonjour à tous !
Et oui, je suis enfin de retour... Je m'excuse pour cette absence prolongée, qui s'explique simplement par un départ précipité aux Bahamas pour raisons professionnelles.
Mais à présent, je ne peux plus vous cacher mon désarrois ! TROIS semaines d'absence et personne ne me demande, personne n'a souligné ce vide... A part, bien sur, mes collègues que je remercie d'avoir pris la relève au poing levé (Bent,2005)... Je prends note de cette non reconnaissance, et je décide donc de me retirer de la vie politique... Mais, je continue ce blog.. Enfin, je souhaite continuer si vous vous décidez à le faire moover... Vous remarquez, à raison, que j'essaie d'utiliser du vocabulaire à la mode... Je souhaite que vous vous sentiez à l'aise, comme chez vous ! Alors oui, lâchez vous ! Par exemple, si vous n'en pouvez plus de la violence des posts de Bob, dites le ! Si vous pensez que Kk est un beau parleur et qu'il n'arrivera jamais à réaliser son défi , criez le ! Ou pire ! Si vous trouvez cela indécent qu'il utilise de la nourriture pour sa simple gloire personnelle, alors qu'en période de crise des personnes en manquent ! Proposez lui de faire des dons !
Aussi ; si vous ne supportez plus que Bob ne s'intéresse exclusivement qu'à des problématiques parisiennes, que vous vous demandez où est passé cette ambiance inter-régionale si conviviale appréciée lors de la soirée d'inauguration... Balancez le ! (sur le rythme de ma voix) Vous souhaitez qu'il mette sa capacité d'analyse au service d'autres causes telles que des recherches historiques sur la ligne de bus qui relie Elgrange à Attange ; ou encore sur le réseau routier entre Paon et Harson. Il n'y pensera pas tout seul (C'est un fin analyste mais il est étroit d'esprit !) Soumettez lui vos propositions ! Et puis si vous souhaitez dire à quel point mes posts sont passionnants, vous en avez le droit ! Vous pouvez aussi me soumettre des sujets de posts, même si je suis convaincue que je réponds déjà à vos attentes grâce à mon ouverture d'esprit.
Donc vous m'avez compris, agissez ! Mais je viens à l'instant aussi de comprendre votre démarche ! Vous avez boycotté ce blog, parce que vous pensiez que cet environnement macho avait eu raison de moi !
Et oui chers collègues, nous avons relevé vos attaques sournoisement subtiles. POST 1 : « cérémonie d'ouverture » qui a la photo la plus petite ? Et bien c'est moi ! POST 3 : Pourquoi ce blog par Jem ? Je ne suis pas dupe, (je ne maîtrise peut être pas au mieux la ponctuation) mais je comprends le sens caché de cette phrase... Vous remettez en question ma présence au sein de votre équipe ! Et même la presse est contre moi ! L'article dans Poublic m'invente des citations sans sens, comme si parce qu'on est rose on est forcément incohérente ! Et ne parlons pas du dernier post de Bob, dans lequel l'attaque qui me porte est d'une gratuité incompréhensible ! Incompréhensible, j'ai tout de même des pistes ! D'une part, la jalousie bien sur ! Et oui ! Tout le monde ne peut pas porter aussi bien que moi la teinture rose... Je ne souhaitais pas vous le dire mais plus rien ne me retient maintenant, la coupe déborde de coca sans caféine ! Bob a essayé aussi d'être rose, mais cela ne lui va pas du tout ! En conséquence, il déverse sa frustration en agressivité sur moi ! De même, ça ne vous a pas échappé que sa carrière était sur la pente descendante, et que récemment son programme a été retiré de la matinale de TF1 au profit de celui de mes amies les Totally Spices ! Je pâtis donc de leur notoriété bien méritée...
Vous l'avez donc compris, cette agressivité est liée par dessous tout à ma condition féminine ! Belle et intelligente, et bien cela dérange !
C'est malheureusement navrant, mais je suis donc aussi victime d'être simplement une femme !
Ce dernier point explique la passivité complice de KK par rapport aux attaques de Bob !
Mais ne vous inquiétez pas, je me battrais ; au nom des femmes, qu'elles soient brunes, blondes, roses, rouges ou vertes ! Mais j'ai besoin de vous, avec vos messages de soutien nous vaincrons ce problème de société dont mon histoire est l'illustration !
Et nous vaincrons ! Car viser la lune, ça ne me fait pas peur ! AMEL !

Jem

Membre actif de la société cotée en bourse « Être une femme en 2009 »

Gazon Rassis

Avec les autres, nous pouvons ressentir votre intense attente pour le billet de Jem qui devrait vous parvenir d'ici quelques jours...

C'est pourquoi je, moi (Bob), vais vous narrer une histoire vraie de chez VRay qui inspirera certainement beaucoup de chanteurs à texte (et on l'espère Christophe Maé).

Alors que j'étais dans le métro, sur la Ligne-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Chiffre, une coupure de courant nous immobilisa entre deux stations. Quotidiennement affectés par ce genre de panne, les passagers gardèrent leur calme et personne ne parût affecté par l'obscurité soudaine. Les nymphettes de 8ans 1/2 continuèrent de chanter les cantiques d'un chanteur précédemment cité. Les hommes, eux, comptaient leurs poils des oreilles en n'oubliant pas de prendre en compte ceux des pieds (car comme le dit le proverbe : les oreilles c'est comme les pieds ça se poile...). Les femmes se plongeaient dans une lecture profonde et intense pour le pays des rêves enchantés et des contes de fées. Un monde où la coloscopie de Loana dans une piscine côtoie les problèmes psychologiques et alcolisés d'Amy SuceLesOurs, ce monde offert par Poublic. (Magazine que l'on remercie pour l'article objectivement partial qui nous a directement touché jusqu'au dernier euro du compte de Jem. Zoubis! S.C.C.) Et enfin les vieux, eux, se racontaient les histoires d'antan où les enfants étaient polis, les gens de leurs âges respectés et les nuggets encore des poulets. Bref une rame de métro des plus banales si, dans un coin, ne se trouvait pas une dame agée, actrice il y a peu d'un autre de mes posts.

Lui attribuant un mérite particulier à ma prise de conscience, ni une ni deux, je vins la voir pour la remercier comme il se doit. Je dus passer au dessus des cadavres de clochards qui jonchaient le sol puis délicatement déplacer à coup de pied les caddies qui me faisaient barrage avant d'arriver à la dite grand-mère. Les années faisant leur office, elle ne me reconnut pas sur le coup. Ses yeux de Rantanplan exprimèrent tour à tour : l'incompréhension, la défécation, la putréfaction et enfin l'appréhension. Des petits gémissements sortirent de sa bouche mais je dus lui serrer très fort la main pour mieux les entendre. Son sac rempli de papier toilette et de couches usées m'arriva en pleine face et je ne compris réellement ce qui m'arrivait qu'après avoir reçu le deuxième coup. Alors que je venais en toute quiétude lui dire merci, elle recommençait ses hostilés. Pour la calmer je lui claquait la tête contre la vitre, une, deux voir trois fois jusqu'à ce que son dentier grava "Made in China" dans le carreau. Je pensais que cela me laisserait suffisament de temps pour lui expliquer la délicatesse de ma démarche mais que nenni ! La vielle dame aux traits tirés sortit un exemplaire de "Jardinage pour vieux gazon" et le fit tomber violemment sur mon bras. Telle une Valkyrie sur son cheval, elle fit tournoier son magazine... enfin devrais-je dire que le magazine faisait tournoyer son bras. Ayant acquis, pour des raisons qui vous importent peu, les réflexes adaptés à ce genre de situation, je pus aisément éviter le bras qui tombait vers moi et lui mis un coup dans le plexus solaire. La vieille à terre montrait encore les crocs et ne refoulant pas un sursaut d'hostilité primaire, je lui fis avaler son journal ainsi que tout le contenu de son sac...

Quelques minutes plus tard, le métro repartit la vieille dame était là, allongée sur le sol avec les cadavres de bouteilles. Trop essouflé pour dire mot je décidais de la remercier un jour prochain car il est fort probable que nos chemins se croiseront encore.

Voilà donc pour ce petit passage de ma vie... en attendant le billet de Jem si vous décidez de prendre cette Ligne-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Chiffre, faites attention où vous mettez les pieds !

Bob.

Le défi d'un consciencieux à la poursuite des 10 lu vient !

Avant de me lancer dans ce défi, il me fallait préparer mon esprit autant que mon corps. J'ai donc commencé comme tout compétiteur par faire un historique de cette discipline. Tout commence en l'an de grâce 1886 où Louis Lefèvre-Utile se demandant ce qu'il pourrait faire d'utile dans sa vie afin de justifier son patronyme inventa le « petit beurre ». C'est dans la ville de Nantes que fut créer ce biscuit rectangulaire dentelé de 65 mm de long, 54 mm de large et 6,5 mm de hauteur pour un poids unitaire de 8,33 g. Nous passerons là les détails qui nous importent peu comme la composition exacte ou le nombre d'emplois supprimés lorsque les usines furent rachetées par des américains.
A l'origine uniquement gastronomique, le petit beurre le demeura jusqu'en l'année 1943. Alors que la France est occupée, un village d'irréductibles bretons résiste. Vous l'aurez compris ce village n'est autre que Nantes et le biscuit dont il est question ici n'y est pas étranger (sinon pourquoi diable vous importunerais-je avec ce détail de l'histoire). Car à chaque incursion de l'ennemi en leurs terres, les valeureux paysans (l'association des prétentieux parisiens me confirme que l'usage du terme « paysans » est approprié), s'empressaient de mettre au défi les belligérants de manger plus qu'eux de ces petits lu. C'est ainsi que naquit le fameux « jeu à la nantaise » qui leur permit de se défaire du marquage physique (et souvent à la limite des règles) du visiteur teuton.
La FBMPBN (Fédération Bretonne des Mangeurs de Petit Beurre Nantais) naquit pour ensuite céder sa place en 1968 à la FNFMPBB (Fédération Nationale Française des Mangeurs de Petit Beurre Bretons) pour ensuite être intégrée (en 2007) aux américains de la FISTFUCKE© (Fucking Internationale Society for Tea-time « French petit-beurre » Users and Competition Kake Eaters).
Après ce prélude retraçant l'historique de la discipline, je vais exposer à vos yeux ébahis les motivations qui me poussent à aller toujours plus loin et les objectifs que je me fixe. Car je ne suis pas celui que vous pensez. Bien sûr ça ne veut pas dire que je suis celui que vous ne pensez pas que je suis ou même par contraposition que vous ne pensez pas que je suis celui que je suis. Non, il se peut même que je sois celui que vous pensez que je suis dans le cas où vous penseriez effectivement que je suis celui que je suis. Mais cela est peu probable car bien qu'il ne soit pas impossible que je sois celui que vous pensez que je suis il est bien plus plausible que je ne sois que négligemment tel que vous l'imaginez et donc principalement différent de la représentation figurative de la projection que vous vous faites de ma personne, déformé par le prisme de la perception et de l'imagination.
Bien que rachetée par les états-uniens, la discipline n'en garde pas moins ses adeptes, inscrits dans les nombreux FISTFUCKE© clubs de France. Cependant n'ayant pas un caractère sociable j'ai décidé de me passer de licence officielle pour pratiquer de manière amateur ; de plus, le montant de l'adhésion est prohibitif et comme le disent souvent les jeunes « ça fait mal au cul ».
C'est donc dans ce contexte que je me suis fixé ce challenge surréaliste d'atteindre l'Everest de la discipline, l'ultime défi, la course contre l'impossible : réussir à manger dix petit-beurres en moins d'une minute. J'imagine bien les quelques incultes circonspects se faire la réflexion « ça doit pas être si dur ». Que nenni, s'il n'a rien de sensationnel de prime abord, il n'en reste pas moins un challenge aux limites des capacités humaines. Car qui parmi les personnes l'ayant tenté peuvent se vanter ne serait-ce que d'avoir fait la moitié du chemin ? Nul honnête gens je parierais. Car si l'on décrypte les chiffres, dix petits beurres en une minute nous donne 83,3g en 60 secondes soit plus de 1,38g/s (presque 5 kg/h) de vitesse à atteindre. Tout cela en s'appuyant uniquement sur la force de la mâchoire et en tenant compte des risques inhérents de déshydratation buccale.
Si l'épreuve semble donc d'une rudesse extrême, nulle entrave ne me retiendra, si ce n'est d'atteindre le succès, de m'en approcher

La Ligne verte-bleue

Lors de mon post d'ouverture, je vous ai parlé de cette ligne 6 qui avec ses rénovations multiples était le lieu de manifestations plus que bizarres.
Mais avant de pouvoir exposer les effets secondaires des travaux, je me dois de présenter cette ligne de métro et des étranges caractéristiques qui la définissent.

1°) Le trajet
Composé de 28 stations, les voies s'étendent sur plus de 13.6 kilomètres. Aux premiers abords, le trajet est plutôt classieux, allant de Charles De Gaulle étoile à Nation en passant par Bercy, Montparnasse, Passy et le Trocadéro.
Une ligne au visage assez rond comme un arc allant d'esr en ouest et traversant par deux fois la Seine. Mais ne vous rappelle-t-elle rien ?

Et oui le sourire démoniaque du joker et de tous ces décérébrés psychopathes criminels de Gotham et de Métropolis. Un premier aspect inquiétant quand on pense qu'elle ne parcourt que la moitié de la capitale.
Après ses deux extrémités sont plus qu'éloquentes. Nation et De Gaulle quoi de plus patriotiquement attendrissant n'est-ce pas ?!?
Mais regardez plutôt ces deux vues aériennes :

Charles de Gaulle étoile:


Nation:


Oui !! Deux étoiles. Et qu'est-ce qui ressemble le plus à une étoile: UNE CROIX.
Deux croix situées sur des lieux pleins de vie de Paris. Deux positions stratégiques comme pour marquer des points d'attaques pour une invasion.

2°) Les rames
Pour le moment, nous allons laisser le tracé de cette ligne de côté pour se concentrer sur les habitants de cette ligne: les rames de métro.
Ces engins motorisés qui déplacent des dizaines de milliers d'usagers quotidiennement voyagent sous terre et à l'air libre. Ils se faufilent dans un balai sans fin sous nos pieds et digèrent les impétueux que nous sommes.
Ceci ne vous rappelle-t-il pas quelque chose aussi ?



Mais NOOON !! Pas une taupe plus un truc avec des écailles et verte... Essayez encore :


Pas loin mais pas ça...
Bon je vous donne la réponse un REPTILE !! Et je dirai plus l'un des plus grands que nous connaissons :


Et pour bien vous en rendre compte,voici quelques images que votre humble serviteur vous a rapporté au péril de sa vie !!


3°) Le signal sonore
Enfin on va finir cet article par le fameux signal sonore

On pourrait justement penser que ce signal est une marque d'attention afin que nous puissions rentrer prestement dans le ventre de la bête. Voilà qui est paradoxal n'est-ce pas. Mais le plus intriguant est que des scientifiques du son travaillant sur des boules Quies, ont analysé sa composition : plus de 5 cris d'animaux différents (chihuahua, cheval, canard WC, du Maé et du Fabian).

Voilà pour cette brève introduction sur cette ligne pleine de mystères...

C'était Bob.
A vous les studios !

Détente...

Tout d'abord, je voudrais saluer le courage de KK pour le téméraire et à la fois outrageux défi qu'il s'est lancé ! Mais devant tant de réflexions et de revendications, je me sens dans le devoir d'alterner avec un ton plus léger. Vous comprenez donc aisément que je choisis d'orienter ce post autour d'une question aérienne :

« Pensez vous que la solitude est le cancer de l'âme ? »,

Cependant, je me dois de me faire transparente avec vous et avouer que j'ai longtemps hésiter avec une autre question aux premiers abords « rafraichissantes », mais qui s'est révélée ensuite d'une complexité inquiétante ! Malgré ma décision de vous épargner, je ne perd pas de vue mon dessein et je pense qu'il est salutaire que je vous mentionne a titre indicatif l'intitulé de cette question « Jenifer et Sofia Essaidi amies ou ennemies intimes ? »...

A ce moment, j'imagine aisément vos réactions... D'aucuns d'entre vous s'exclameront avec une universalité édifiante « Elle est complètement chelou c'te meuf, enfin si c'est une meuf, de dire que c'est plus facile de penser à sa question avec le sida et l'âme là, que sur Jennifer et Sofia, d'ailleurs j'aimerais bien réfléchir SUR Jennifer et Sofia ; si vous voyez ce que je veux dire ( rires délicatement gras et coup de coude complice) », d'autres affirmeront « Ouais c'est vrai que c'est pas une question si simple mais faut quand même pas abuser, elle a vu Britney ou quoi enfin avant qu'elle rencontre Justin (1) (délicats gloussements et main posée sur la bouche) ».

Ne vous sentez pas gêné par la violence de vos propos ! Car ces commentaires me rassurent, vous êtes donc comme moi, vous vous êtes fait berner par cette question ! Mais pour ne pas vous laisser sur votre fin et aussi pour préserver votre précieux temps, je vais vous faire part de mes pistes de réflexions. Jennifer est une jeune fille qui a entretenu une romance passionnée avec Jean Pascal, aujourd'hui on lui prête une relation avec le chanteur le plus talentueux de sa génération tant d'un point vue de la composition que de la démonstration Pascal Obispo. Enfin, la dernière information qui n'est pas des moindres, elle a remporté la première Star académie. Sofia, quant à elle, incarne Cléopatre reine d'Egypte elle est la muse de l'artiste indémodable Kamel Ouali... Enfin, elle était deuxième à la troisième star académie.

Toute ses précisions vous éclairent enfin ! De par cette question, nous sommes au centre du conflit israelo-palestinien ! Et je ne peux pas m'engager plus dans cette réflexion car je ne pense pas posséder les clés pour y répondre... Et je ne suis pas partisane de la fameuse citation du philosophe contemporain JJ. Goldmann « Il n'y a que les routes qui sont belles et peu importe où elles nous mènent » Pour ma part, je pense qu'une réflexion doit aboutir à des conclusions... Bon, je vous le concède cela pose une question essentielle, si nous ne réfléchissons qu'a des questions auxquelles nous savons d'avance qu'il existe des réponses, cela ne laisse plus beaucoup de place à la réflexion... Cela remet en effet en question mes convictions !

Mais malheureusement je n'ai plus le temps pour répondre à cette question et d'ailleurs non plus à celle sur la lèpre et la solitude... Je les reprendrais peut être plus tard... Si vous en faites la demande !

JEM

(1)Britney affirmait qu'elle souhaitait rester vierge jusqu'à son mariage, d'où cette expression qui à présent fait parti du la langue courante (par dessus tout chez nos chers adolescents grandissants) : "Elle a vu Britney" du français "Elle a vu la vierge"

Lu et à prouver

Existe-t-il un défi que l'homme ne puisse atteindre ? Existe-t-il une raison de poser la question « Existe-t-il un défi que l'homme ne puisse atteindre ? »? Et bien je répondrai par une double affirmative nuancée. Car de tout temps et en tout lieu, l'être humain n'a eu de cesse que de repousser les limites du possible. Tant d'exploits ont été réalisés : le cent mètre en moins de 10 secondes, l'ascension du mont Everest, le tour du monde en 80 jours, le premier pas sur la lune. Au vue de cela la seconde des interrogations se justifie.

Cependant il reste encore de nombreux terrains inexplorés : l'homme n'a pas encore posé le pied sur le soleil, l'homme n'a toujours pas marché sur l'eau (non, je suis désolé de devoir le dire, même si la levée de boucliers est inéluctable, en l'absence d'un huissier ou d'un présentateur de l'émission des records, le prétendu précédent ne peux être homologué !). Personne n'a non plus encore réussi à lécher son coude ou à poser ses parties génitales sur le front d'un crocodile. Mais toutes ces choses sont envisageables tant l'homo sapiens a prouvé l'étendue de sa détermination à dépasser les limites de la nature telles de vulgaires limitations de vitesse. Bien sûr à sans cesse dépasser les limites, il arrive que l'on se fasse flasher et nombreux sont ceux qui se sont retrouvés ridicules en public tentant désespérément d'atteindre leur coude de la langue ; nombreux sont ceux qui ont eu de l'eau dans les chaussures ; et finalement, nombreux sont ceux qui ont perdu toute virilité au contact de reptiles. La première question se doit donc d'être affublée d'une affirmative nuancée. Car s'il est envisageable qu'un jour une personne revienne victorieux d'une rencontre avec un crocodile, je vois encore mal une personne être capable de cracher un noyau de cerise au delà de la vitesse du son...

Vous me direz « Mais pourquoi diable vient-il palabrer sur de si banales propos ? ». Vous n'auriez, contrairement à Alb, pas complètement tord. En effet nombre philosophes et commentateurs sportifs ont disserté sur le dépassement de soi, la quête d'une plénitude où le mental transcende le physique, le mythe « sur-homme » (pas celui avec un slip par dessus les collants puisque par définition n'étant pas humain il n'a absolument aucun mérite à surpasser les êtres humains).

Je ne rentrerai pas plus en détail car je ne suis pas là pour polémiquer (« ni pour personne d'autre » ajouterait un troubadour connu). En effet, mon propos n'est pas de disserter sur la nature humaine, bien que la transgression était nécessaire, mais uniquement sur ce besoin irrépressible de se fixer un objectif, fut-il futile. Car pour avancer, il ne suffit pas de « changer pour mieux rester [soi]-même » (on remarquera au passage l'antilogie du propos publicitaire d'un service public de transport du courrier que pour des raisons légales nous ne citerons pas) mais au contraire changer pour devenir meilleur. Ainsi n'ayant encore atteint la plénitude de mon potentiel en temps qu'être humain, je me fixe également des objectifs.

Ainsi nous en arrivons à la conclusion où, comme vous le suspectez, je m'en vais exposer à vos yeux, et ce en toute impudeur, l'objet de mon propos : Cet objectif que je me suis fixé ; cet objectif qui me permettra de repousser les limites aussi bien physiques que psychologiques, cette camisole qui veut que je ne sois qu'un « simple humain ». Car non, je serais bien plus qu'un « simple humain » et cela vous pourrez le constater en suivant mes progrès semaines après semaines dans cette même tribune.

Combien de personnes connaissez vous qui aient déjà prononcé cette phrase telle une triviale tautologie « C'est impossible de manger plus de dix petits X en moins d'une minute ! » (pour les mêmes raisons que précédemment, la marque commençant par un L et finissant par un U a été masquée). Ainsi se trouverait en cette affirmation l'une des frontières inexplorées par l'être humain, une contrée vierge qui n'attend qu'un valeureux challenger. Qu'à cela ne tienne (NDLR : attention l'usage de cette expression désuète depuis les années 80 est à utiliser, comme c'est le cas des grenades à fragmentations, avec beaucoup de précautions), je serais ce chevalier sans peur qui repoussera les limites de l'homme et de son estomac...

[Presse] Inauguration

Le mensuel mondialement connu Poublic a consacré une double page à la soirée d'inauguration de "Si ça continue..."
Voici les pages du magazine :

A plus Bob

Pourquoi ce blog par Bob

Dans ce post, je vais assouvir ce besoin très fort de partager la raison qui m'a poussé à faire ce blog. C'est un événement important qui a marqué un bouleversement immense dans ma vie quotidienne. Je dirai que cela fait partie de ces instants qui vous poussent à changer pour rester vous-même.

Alors que j'étais dans les couloirs sombrement éclairés de la ligne 6, j'aperçus une vielle dame qui se dirigeait tout comme moi vers le métro arrivé à quai. Une série de regards annonça ce qui allait suivre. Cette frêle femme eut comme une poussée d'adrénaline qui lui permit d'accélérer le pas. Sans plus tarder, je suivis son mouvement et lui infligea des coups de coudes pour la pousser à la faute. La lutte fut rude mais la récompense, et je le compris qu'en milieu de parcours, était de taille : une place dans la zone sacrée des 4 sièges.
Le signal sonore retentit et nous rentrâmes en même temps dans la rame. Le dernier virage avant le Saint-Graal des places allait être le lieu d'un combat épique confrontant la jeunesse vigoureuse à l'expérience de la vieillesse ragaillardie.

Elle attaqua la première en me postillonnant dessus. Une sorte de mucus gluant se retrouva sur ma manche de blouson. En réponse à son offense, je lui collai une crotte de nez dans les cheveux et renchéris avec la restitution entière de sa sécrétion encore chaude sur son manteau nid-de-poule. Ce à quoi elle répondit par un "Aucun respect pour les vieux". Il fallait en finir et face aux gens sortant du wagon, fuyant certainement ce duel acharné, je claquai la tête de vielle peau contre la vitre avant de la rouer de coup de pieds et de l'achever avec un pet senteur "Maïs et œufs pourris" sur son visage.

J'avais gagné ! La place était toute à moi. Mais alors un individu vêtu de vert me demanda de descendre de la rame car la station où je me trouvais était "exceptionnellement" un terminus pendant les travaux de rénovation. Pourquoi fallait-il que ma récompense fut d’aussi courte durée ?

Voilà, je viens de vous relater l'événement qui m'a poussé à réaliser ce blog. Né de cette frustration d’avoir perdu un dû chèrement gagné, ce blog me permettra de vous livrer toutes ces épreuves qui jalonnent le quotidien. Je pourrai vous narrer la fois où à la boulangerie, je fis la queue pendant des minutes entières pour au final ne plus avoir de baguette aux céréales. Ou encore cette fois où ma propre coiffeuse me prit pour une dame au téléphone.
Mais je dénoncerai aussi, car je fais partie de ces personnes qui n'ont pas peur des pressions gouvernementales, les effets secondaires des travaux de rénovation dans le métro.
Il est impensable que personne n'ait remarqué l'augmentation soudaine des blogs dénués de sens dont les usagers occasionnels ou quotidiens du métropolitain sont les auteurs. Des blogs qui relatent des faits totalement improbables comme l'adoption d'un carton à détritus par une personne verticalement concentrée ou le port de collant par un homme bizarrement proportionné.

Dans un bus remplaçant temporairement le métro, j'ai rencontré d'autres usagers de cette ligne 6 (KK et Jem) qui eux aussi ont senti cet appel du devoir et nous nous sommes associés pour créer ce blog.

Bob

Pourquoi ce blog par Jem ?

Pourquoi ce blog? Et plus généralement pourquoi un blog? C'est une question qui me hante et devient en plus obsessionnellement présente ... D'aucuns diront que c'est une forme de narcissisme égocentrique mais moi, je pensais plutôt que c'était un besoin de se mettre en avant. « Pensais » ai je dit? L'imparfait de cette phrase vous interroge et vous avez bien raison. En effet, en laissant mon esprit chaviré voluptueusement à ses considérations , je me suis mises à les trouver aussi profonde que le regard de Loana lors de sa victoire dans Loft Story,

Par la suite, plusieurs événements et réflexions pensives m'ont permises d'approfondir ces adages. De ce genre d'évènements qui nous mette face à une dure réalité empreinte de certitude, et de ce genre de réflexions qui nous permettent de mieux nous introspecter dans le but de « mieux changer pour rester nous même »(Leponge, 2009) .Cette dernière phrase vous aide certainement à comprendre avec une objectivité précise la finalité causale de ma démarche.

En effet vous ne vous méprenez pas : je suppose bien avec assurance que les blogs révèlent le mal de ce siècle et de cette société de consommation! Les citoyens ( et surtout les plus jeunes) pensent, à tord, que de partager leur néant leur permettent de mieux s'armer. Cette explication n'est elle pas d'une transparence apparente quand on se faufile à travers ses pages plus insignifiantes les unes que les autres? Et je ne parle même pas de ces pages dans lesquelles aucun sens ne transparait! J'ai moi aussi envie de dire Flûte!

Cependant et c'est là que vient toute l'originalité de mon approche innovante, je me demande si nous devons juger ces personnes?? Et surtout, devons nous MAL les juger?Ce que j'en sais, c'est qu'il ne m'est pas permis moralement de le faire si je n'investis pas personnellement moi même cette méthode à titre expérimental...

Conclusivement, en collaborant à ce blog je souhaite donc justement répondre à cette question « Pourquoi un blog? »;

Mais par simple coquetterie, je me refuse, tout de même, à ce qu'il soit simplement un témoignage de notre propre vie, ce blog doit aussi être un portrait photographique de la société actuelle et contemporaine à travers notre regard éclairé.

Pourquoi ce blog par Kaka Raté

Avant de rentrer dans le vif du sujet, il est parfois nécessaire de prendre un temps afin d'interroger ses motivations. Cette phase d'introspection est en effet cruciale afin d'avoir le recul nécessaire à l'objectivité que doit receler la recherche de la vérité. Il convient donc de s'interroger sur les motivations intrinsèques qui poussent à cette mise à nue que constitue un « blog » ; car dans cette ère de l'information il difficile de résister aux tentations du diable à face de bouc et de vendre son âme à l'impudeur.

Pourquoi donc la création de ce blog ? En effet internet regorge déjà de blogs inutiles et sans intérêt. Des blogs présentent comme un dogme que « lol Mikael de Prison Brek il é tro booooo é y jou tro bi1 ! » ? Ineptie ou naïveté adolescente ! D'autres introduise la théorie que « l'arbitre est un voleur » ? méprise ou malhonnêteté patentée ! D'autres prétendent même au comble de la gaudriole que Christophe Maé est un artiste originale ! Ce ne se peut ! Mais le pire de tout, certains se contentent, à l'image probable de la vie de l'auteur, de vide, de pauvreté de contenu qu'aucun mot ne peut décrire tant il est représentatif de l'abyssale platitude de la non-pensée de nos contemporains.

Après des mois à visiter ce paysage disparate de publications navrantes et inconséquentes, je m'échoue complètement désorienté tel un pou dans le kop Boulogne (et contrairement à son cousin morpion du bois portant le même nom). Je ne me retrouve qu'avec onomatopées et invectives à l'esprit : « Flûte », « Sacrebleu », « Diantre », « Fille de joie que sa génitrice » !

Prenant exemple sur Jean Moulin il fallait donc lancer un mouvement de résistance qu'aucun Don Quichotte de la pensée unique et du politiquement correct ne pourrait abattre. Trêve de futilité, il ne restait plus qu'à prendre la plume afin de combattre le feu par le feu. Et toute personne qui a déjà tenté de se servir d'une plume, aussi souple soit-elle, afin de taper sur un clavier d'ordinateur reconnaîtra la délicatesse de la tâche.

Maintenant j'en vois déjà certains se gausser sur l'anonymat qui résulte de l'utilisation d'un pseudonyme. Il en faut en effet peu pour remettre en cause mon courage ainsi que mon intégrité. Mais je ne peut que m'insurger contre un tel raisonnement sommaire. Car en effet l'anonymat, tel le masque de Don Diego, est le seul garant de cette intégrité, le seul moyen afin que soit pris en compte le message et non le messager ; le seul levier qui permette de dépasser les carcans du politiquement correct ; l'arme ultime du libre penseur contre le misérabilisme intellectuel.

Ainsi il ne me reste plus qu'à me présenter sous l'identité de Kaka Raté. Nulle gauloiserie scatophile dans ce nom, nulle matière fécale se trouvant malencontreusement du mauvais côté du réceptacle prévu à cet effet ; une si puérile galéjade serait indigne de moi. Il s'agit simplement d'un pseudonyme alliant à merveille, tel un Cyril Rool ou un Carsten Jancker, mes intérêts dans les domaines du ballon rond et du sport de combat et de la violence gratuite.

Cérémonie d'ouverture

C'est en ce jour de grande allégresse en pleine période de crise économique et de soldes de jean 's chez Tati que nous sus-nommés, Bob, Jem et KaKa déclarons solennellement et ce de manière solennelle ce blog officiellement ouvert par la présente.

L'émotion était à son comble lorsque d'un doigté dextre, chacun successivement nous publiâmes respectivement nos premiers pamphlets apophtegmiques et vice et versa...

Cette officialisation s'est faite pendant une grande et majestueuse célébration cérémonieuse comptant comme invités de nombreux prestigieux personnages célèbres :

de gauche à droite : Barack Obama et Mireille Matthieu, la meuf qui joue dans Bones mais dont personne ne connait le nom et qui le prend mal, Carlos passé en coup de vent, Naguy, un mec aux cheveux gris, Clara Morgane, Barack Obama et Jacky Sardou avec Lio de dos
en deuxième ligne : Eric et Ramzy, John Lennon et Loana, l'équipe de foutbale clube senior de Trouville, Alf et le couple Obama virevoltant sur la douce musique orchestrée par Denver le dernier des dinosaures...

La police a déclaré que la foule était constituée d'environ 3 personnes MAIS nous pouvons assurer avec la plus grande exactitude certaine que nous étions environ 7 185 223 693 comme le prouve la photo suivante:





Heureusement que le service de sécurité était à la mesure de l'évènement !








Avec une telle foule, nous avons mis les grands plats dans les petits et commandé aux meilleurs traiteurs de New-York et de Trouville ce qui se faisait de mieux pour rassasier nos invités avec une collation autour de la thématique du "Feuilleté de pommes de terre aux saveurs du monde international".


A la fin de cette soirée et à l'instar d'Eve Angeli, nous pouvons affirmer qu'à force "d'avoir côtoyé des cacas si longtemps ça m’a donné des idées."